Conduite de nuit, pluie et éblouissements : Nos conseils – Lusee.fr

Conduite de nuit, pluie et éblouissements : Astuces

La conduite de nuit, par temps de pluie ou trop ensoleillé altère la visibilité du conducteur. Cet inconfort visuel peut mener l’automobiliste en situation d’insécurité. Pour se prémunir contre les risques d’accidents, de bonnes habitudes sont à prendre pour chaque situation.

Améliorer sa visibilité de nuit

La conduite de nuit est particulièrement dangereuse. Le manque de visibilité favorisant les risques d’accidents, maintenir sa vigilance tout au long du trajet, aussi bref soit-il, est primordial.

La diminution des facultés visuelles de nuit concerne tous les conducteurs

Quelque soit son âge, tout conducteur est confronté à une diminution naturelle de ses performances visuelles lorsqu’il conduit de nuit. L’Association nationale pour l’amélioration de la Vue (AsnaV) évoque même une baisse de l’acuité visuelle d’environ 50 % la nuit.

En effet, la perte des repères due à l’atténuation des contrastes et du relief gêne l’appréciation des distances et le champ visuel est fortement réduit. On considère que les feux de croisement n’éclairent qu’à une distance de 50 mètres en moyenne et les phares à une centaine de mètres. Anticiper sa conduite se révèle donc beaucoup plus compliqué de nuit que de jour.

Par ailleurs, la conduite de nuit réclame de gros efforts d’attention, lesquels épuisent rapidement les yeux. Les changements répétés d’intensités lumineuses (éclairages vifs/zones sombres) contribuent également à la fatigue visuelle. Les sensations de flou et d’éblouissement sont alors accentuées, la concentration diminuée et les temps de réaction allongés.

Adopter de bonnes habitudes

Pour rouler de nuit dans de bonnes conditions, il est important d’avoir de bons réflexes.

Pour commencer, le contrôle des phares du véhicule et leur réglage à la bonne hauteur sont indispensables. Les feux doivent être nettoyés, de même que les rétroviseurs, vitres, pare-brise et lunette arrière.

Le sentiment de tranquillité, la nuit, peut inciter à accélérer. Or, diminuer sa vitesse augmente, au contraire, la largeur du champ visuel. En cas de dépassement, il faut garder en mémoire que les distances de nuit sont généralement sous-estimées. Il est, en outre, très important de respecter les distances de sécurité et de faire une pause dès que la fatigue se fait ressentir et, a minima, toutes les deux heures.

Enfin, il est indispensable de porter ses lunettes de vue et de faire surveiller régulièrement sa vision par un ophtalmologue. En effet, la vision évolue en permanence et d’autant plus rapidement avec l’âge. L’AnsaV, dans son dossier « Au volant, la vue c’est la vie! », rappelle qu’un conducteur sur cinq présente un défaut visuel non ou mal corrigé. Dans certains cas, une perte importante de la vision crépusculaire et nocturne peut révéler l’existence d’une maladie des yeux telle la cataracte ou la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Anticiper les risques de la conduite par temps pluvieux

« Les débuts d’averse, surtout après une longue période sèche, sont des moments particulièrement dangereux et accidentogènes en raison de la perte d’adhérence. », conclut la Sécurité Routière dans son étude « L’Essentiel de la sécurité routière » du 1er juillet 2012.

Par mauvais temps, les risques de perte de contrôle du véhicule sont effectivement accrus : chaussées glissantes, visibilité amoindrie par la pluie et les projections d’eau par les autres véhicules, éblouissements dus aux phares, réverbération de la lumière sur l’eau, mauvaise appréciation des distances…

Ainsi, pour améliorer sa vision sous la pluie et mieux anticiper les dangers, il convient de vérifier régulièrement le bon état de fonctionnement des essuie-glaces, ainsi que l’usure et la pression des pneus pour prévenir les risques d’aquaplaning. Là encore, le respect des limitations de vitesses, abaissées en cas de mauvaises conditions météorologiques, et des distances revêt toute son importance.

Voir et être vu sont essentiels en cas de pluie. L’allumage des feux de croisement et de brouillard avant (et non arrière) est extrêmement important tout comme l’évacuation de la buée accumulée sur les vitres en utilisant la ventilation.

Enfin, le port de lunettes verres jaunes de conduite anti-éblouissements peut améliorer l’acuité visuelle, y compris les jours de mauvais temps, lorsqu’elles ont bénéficié d’un traitement anti-reflets.

Éviter les éblouissements de jour comme de nuit

Les causes d’éblouissement sont nombreuses de jour comme de nuit mais les solutions diffèrent.

La nuit, les changements brusques de luminosité tels que le croisement des phares des autres automobilistes ou le passage d’une zone éclairée à une zone non éclairée, demandent un temps d’adaptation pour l’œil qui incommode rapidement le conducteur. En effet, lorsque le jour décline, les pupilles se dilatent pour s’adapter à la vision nocturne. L’arrivée subite d’une lumière vive peut provoquer un éblouissement voire un aveuglement passager. D’autant plus que le temps de récupération des yeux éblouis et la sensibilité de chacun à l’éblouissement augmentent avec l’âge.

Lorsque l’éblouissement provient de l’arrière du véhicule, le rétroviseur intérieur permet par un simple réglage manuel de passer en mode nuit. Pour certains véhicules, ce réglage est désormais automatique. A l’inverse, lorsque la lumière provient des feux d’un véhicule circulant en face, il est conseillé de porter son regard sur le bas-côté droit de la chaussée.

Pour lutter contre l’inconfort des éblouissements, les Journées prévention santé publique préconisent l’usage de lunettes ou de sur-lunettes de conduite de nuit sous forme de clip. Outre l’acuité visuelle, celles-ci améliorent, en effet, la perception des contrastes et réduisent les éblouissements nocturnes.

De jour et en toutes saisons, le soleil occasionne des éblouissements ou de la réverbération qui perturbent la conduite. C’est pourquoi il est judicieux de disposer en permanence d’une paire de lunettes de soleil, adaptée si besoin à sa vue, dans son véhicule. L’AnsaV et la Sécurité Routière rappellent, à ce sujet, que les verres très foncés, de catégorie 4, sont fortement déconseillés au volant d’un véhicule. L’idéal serait donc d’opter pour des verres solaires polarisants de classe 2 ou 3.

Sachant que 90 % des informations nécessaires à la conduite passent par la vue, améliorer son confort visuel au volant est capital pour sa sécurité.

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